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Recroquevillé dans mon lit en quête de chaleur
maternelle, c'est entre le rêve et l'éveil que je songe...
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Les paupières cousues, Il n'y a plus personne autour et le
temps s'est arreté.
Le souffle profond et la peau brûlante, dans cette douce transe je me perds en pensées.
Il me faut comprendre les rouages de
l'émoi, possible pour celui qui sait voir d'un regard nimbé
d'innocence.
Entre mes doigts palpite ce coeur qui s'insurge.
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Gourmand, je porte à mes lèvres insolentes le fruit charnu.
Les parfums suaves qui s'en échappent me donnent l'eau à la
bouche.
La flaveur ne suffira pas à taire ma curiosité, aussi je
mords sans plus attendre au travers de la pulpe sucrée.
Volubile et résonnante, la douleur jaillit.
La plaie béante déverse un flot d'émotions qui coule le long de l'échine que je courbe.
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Etreignant le drappé avec fureur, j'ouvre des yeux immenses et respire enfin.
Telle une révelation, je me sais.
Ambivalante, la vie ne m'a jamais esseulé.
Il faut savoir regarder attentivement pour déceler le bonheur qui se cache.
Nul besoin de le rêver éveillé, il est partout.
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Tanooki